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10 000 km plus a l'Est
2 février 2008

Cambodge - 3ème jour

Décollage a huit heures pétantes de l'hotel, avec mon moyen de transport favori : le tuk tuk.
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La 2ème journée est riche en découverte, grace aux yeux et aux explications du guide qui me fait découvrir les trésors de Angkor Wat : les bibliothèques, les bas-reliefs, les apsara, déesses célestes et fort jolies femmes au demeurant.
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Malgré ses innombrables couloirs, il n'y a presque pas de pièces dans ce temple entièrement dédié au Dieu Vishnou. Pas de place ici pour les hommes. Le Palais du Roi, construit a l'extérieur de l'enceinte du temple, n'a pas aussi bien résisté. Construit en bois, il a fait long feu sous les attaques conjuguées du temps qui passe et celles des armées ennemies (Vietnamiennes, déja). Il n'en reste plus aucune trace.

On enchaine sur la viste de Angkor Thom, un ensemble de temples ultérieurs, dont le fameux Bayon et ses célèbres visages au sourire énigmatique.

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Dans tous ces temples. l'étage supérieur, symbolisant le ciel, n'est accessible que par un escalier aux marches terriblement raides et étroites. Tellement raides que l'on est obligé d'entrer la tête courbée (pour surveiller ou l'on met ses pieds) dans cette céleste demeure. Le risque est grand de se rompre le cou en cas de chute. Une touriste l'a malheureusement appris a ses dépens, en 1996. Elle a chuté en gravissant les marches de la haute tour centrale de Angkor Wat. Elle en est morte.

Si, il y a 15 ans, Ho-il était seul a arpenter les ruines, uniquement accompagné d'un garde en kalachnikov (des combats sporadiques avaient encore lieu dans le coin), les touristes ont depuis conquis le territoire. Et devant un tel afflux, il a bien fallu s'organiser. Des escaliers en bois sont apparus, recouvrant les marches de pierre par trop dangereuses. Des cordelettes maintiennent a distance des bas reliefs les touristes trop pressés de toucher. De façon surprenante, le site n'est heureusement pas encore figé dans un statut de Musée. Mais les fléchages et protections, bien que nécessaires a la préservation du site, lui enlèvent son côté sauvage, perdu dans la jungle... En dépit de l'affluence, cette ambiance de jungle, cette sensation magique d'être dans un temps suspendu est encore présente dans le temple Ta Prohm.

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